De mon point de vue, la campagne électorale précédant les élections municipales pourrait être un moment partagé entre candidats, citoyens, associations, entreprises, services de l’Etat et des collectivités majeures (Conseils Général et Régional, la CACEM – dans le cas de Schoelcher -) pour élaborer et valider ensemble une vision commune du territoire concerné.

Ce partage permettrait d’éviter d’assister au schéma éculé du – de la – candidat-e ayant élaboré seul-e ou en petit comité LE programme ayant réponse à tous les besoins des citoyens d’une commune. Ayant réponse à tous les besoins des citoyens sauf à celui de contribuer et de participer que nous sommes de plus en plus nombreux à exprimer.

Je suis convaincu que, à Schoelcher comme ailleurs, le(s) candidat(e)s qui accorderont un espace d’expression aux citoyens et aux autres acteurs du territoire afin d’exposer leur vision à long terme de la commune susciteront intérêt et adhésion.

Offrir aux « forces vives » du territoire mais aussi à ceux qui n’ont jamais la parole (les chômeurs et les bénéficiaires des minima sociaux par exemple) un espace qui sollicite les énergies et les intelligences de chacun en vue de construire une véritable vision partagée n’est ni simple ni facile.

La facilité, c’est de faire appel à quelques experts en urbanisme, en finances locales, en aménagement, en éducation pour produire sur papier glacé en quadrichromie un programme bien écrit, en « bel fwansé ».

Dans cette logique, je vous livre ma contribution à la construction d’une vision partagée de ma commune, Schoelcher.

Il s’agit là d’une vision de citoyen. Elle est, par essence, incomplète et subjective et n’a pour vocation que d’être complétée, amendée, fécondée par celle des autres citoyens qui voudraient se livrer à l’exercice.

Alors, je suggère aux candidat-e-s prenant part à la campagnes des élections municipales de Schoelcher et des 33 autres communes de Martinique de construire une vision à long terme partagée avec le plus grands nombre d’acteurs de leur territoire.

Olivier Ernest JEAN-MARIE – Citoyen Martiniquais – Schoelcher – Le 28 novembre 2013