Sur une île-esquif, un shérif expéditif,
Au cours de son séjour furtif,
Après plusieurs exercices prétendument consultatifs,
Cède à des arguments qui savent être persuasifs.
Alors que, dans nos terres, nos rivières, notre mer et nos corps maladifs
De la chlordécone, le principe est pour longtemps actif,
Certains de nos élus passifs et approximatifs,
D’autres, aujourd’hui accusateurs, hier collaborateurs,
S’éloignent de la construction d’un sens collectif.
Nos élus, prisonniers d’un quotidien inhibitif,
Risquent de nous rendre aussi improductifs.
Face à cette fuite en avant, saurons-nous être contributifs?
Saurons-nous inventer des modes de réponse positifs ?
La responsabilité citoyenne croît et, des califes,
Nous ne sommes plus admiratifs.
De nous, sont-ils encore représentatifs ?
A leurs détours sédatifs, répondons par des écarts correctifs.
Contre le cumul addictif,
Travaillons à un monde collaboratif,
Nous croyons possible un sursaut participatif, un progrès significatif,
Parce que nous sommes encore vifs.
Olivier Ernest JEAN-MARIE – Citoyen Martiniquais – Schoelcher, le 10 mars 2013.